mercredi 6 février 2013

Le ciel est clair, et on se réveille (assez) joyeux.

Je ne sais pas ce que j'attends, mais j'ai toujours l'impression de ne pas appartenir. Au centre de la pièce se tient ce qui se passe, et irrémédiablement, je frôle les murs et je m'assois en retrait. Je suis toujours là, mais je n'y suis pas tout à fait non plus. Les choses arrivent, surgissent et je ne les vis qu'à moitié, à distance. Ensuite, je regrette la plupart du temps. C'est mon occupation.

Je sais ce que j'aime et je crois qu'il s'agit en quelque sorte de moi. Ce n'est pas que ça, non, mais c'est déjà ça, comme on dit. Pourtant, ce n'est jamais assez. Je n'ai pas de réponse définitive. Ça me trouble, me rend anxieuse.

Depuis plusieurs jours, les matins sont fortement lumineux, et je suis chaque fois heureuse d'ouvrir les yeux. Je me lève alors sans trop de questions et je m'active parce qu'il le faut. Et ce que je fais produit un certain  sens pour un moment. Quoique fondamentalement je crois avec sincérité qu'il s'agit d'un leurre, je me fourvoie volontiers.

Comment font les autres ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire